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dimanche 12 mai 2013

Open de France. St Brevins


Marathon
Le parcours  fait 3Km. Il est en deux parties. La première, est une longue ligne droite en front de mer face au vent, le retour est dans la ville avec virages, petites côtes, descentes dans les graviers, bref : piégeux. Le tour de chauffe se fait en une dizaine de minutes. Je ferai d’ailleurs ce temps pratiquement à chaque tour. Les sprints et surtout le relais d’hier ont laissés des traces musculaires. Je n’ai pas la grande forme. Pour effectuer le marathon, il faut effectuer 14 tours. Je ne sais pas pourquoi, je pars dans l’idée qu’il faut en faire 17 (et du coup je crois que le circuit fait 2,4Km !!).  Je termine le 11ème tour en 1h52’’. D’après mes calculs, la course s’arrêtant à 2h, mon 12ème  tour ne sera pas validé, les crampes sont prêtent à se déclencher, j’ai plus envi, du coup j’arrête là. 1h52’ pour 27km, je suis sur la base d’un marathon en 2h50, c’est tout pourri. Nul…. 
Sauf que…
… comme je l’ai dit plus haut, j’ai fais en fait 33 km, il me restait 3 tours à faire et je suis en réalité sur une base de 2h20’, ce qui compte tenu des conditions n’est pas si minable que ça.  J’aurai du continuer. Mais je ne regrette pas. J’ai attendu Merline, accompagné Bernard, remonté le moral et accompagné Jean-Charles. J’aime à penser que ma presque contre-performance à permit à certains d’aller jusqu’au bout.  . J’ai voulu faire le marathon sans mon compteur. Aux sensations. Ne pas me prendre la tête avec une moyenne à tenir. Ne pas être esclave de l’électronique et de la notion de temps. Bref, être libre. Belle philosophie non ? 
Sauf que … 
J’aurai eu mon compteur, j’aurai vu mon erreur d’estimation, j’ai mieux gérer mon avance/retard en maitrisant ma moyenne, j’aurai été plus motivé. Mais au final j’aurai gagné une place ou deux. Pas grand-chose au bout du compte. Je me serai peut-être plus « pourri », et çà n’est pas le but. Donc au final. Tout va bien .
1h30’ de course. La pression chute, je suis fatigué. Ma moyenne doit chuter. Plus envie. Plus marrant. J’en ai marre.

Sprint :
Ligne droite (ça change des anneaux d’athlétisme) sur le front de mer. L’inconvénient, c’est que nous avons le vent de face au départ, puis sur les cinquante derniers mètres. On peut se lancer à bloc sur le parcours, mais au final, le vent surgit et nous ralentis alors qu’on est en pleine fatigue. Epuisant. Mon premier run se fera en 55’’. Toujours le même temps depuis trois ans. Etonnant non ? Je décide d’en effectuer un deuxième (on a droit à deux essais) en pratiquant une poussée plus technique (levé de genoux, frappé du sol, bref, dans les règles de l’art). Deuxième run : 54’’800. Record perso battu !! Comme quoi, la technique … Malgré l’échauffement, ces quelques minutes m’ont claqués musculairement. J’ai mal aux jambes. Vite des étirements… 

Relais :
On monte une équipe avec Bernard et « Merline ». Le parcours est le même que le sprint mais en aller-retour. Il fait approximativement 1km. On va se relayer à 3 sur ce parcours pendant une demi-heure. Le choix de la bécane à utiliser s’avère être un sujet de discussion super chaud. Bernard veut la sienne (une 20X12), Merline veut la sienne (une KB) et moi, plutôt celle de Merline, mais pourquoi pas celle de Bernard pour le fun. Nous essayons des passages de relais qui s’avère catastrophique avec la 20X12. Merline se casse la gueule en la prenant plusieurs fois. Elle refuse de la prendre et veut la sienne. Finalement, Bernard aura gain de cause, et nous prendrons cette petite merveille de 20X12 totalement incontrôlable. Merline chutera sur un relais, se fera mal au genou, bref, c’est n’importe quoi. Mais on se marre bien.