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dimanche 5 septembre 2004

1 VTT pour deux. La Roche Vineuse


Beau temps, chaleur, cette année, la météo est au rendez vous. Comme je n’ai rien à prouver sur cette course, j’ai décidé d’être cool. Mon objectif est de me faire plaisir sans me casser. Michel et Christophe, mes partenaires des dernières éditions ne seront pas là. C’est Olivier, grand tennisman qui s’y colle. Je lui prête le KB « jaune » pour l’occasion. Il a déjà roulé un peu avec, il connaît les difficultés de la chose. On s’organise pour faire le premier tour tout doux, et après on verra. On cherchera juste à rester devant les coureurs. Personnellement, je ne cherche pas à battre un temps quelconque, l’an dernier j’en avais bavé pour 1h30’. Cette course est vraiment dure et puis j’ai aucune préparation spécifique, donc cool, cool.
On se place une centaine de mètres devant les coureurs pour éviter la bousculade.
C’est partis !! On démarre pas trop fort en maintenant les coureurs derrière nous. Mais dès le début, le premier nous colle aux fesses. A chaque virage, je dis à Olivier de se retourner, le gars est là à quelques mètres. Fichtre, on accélère. Je me sens bien et je commence à pousser fort. Je tape à la Finlandaise et le KB flirte les 25 km/h. Toutes les petites côtes « cassantes » sont avalées à pleine puissance, j’accélère encore. Au troisième kilomètre, je me retourne, ce n’est plus Olivier derrière moi mais le coureur !! Mais qu’est ce qu’il fais là ? On attaque le retour de la boucle par la nationale, grandes descentes, longues montées. J’attaque dans les montées et laisse glisser dans les descentes (41,3 km/h maxi atteind). Passage du premier tour en 19’. Hou là là. C’est un peu vite çà, je tiendrai jamais. On avais pas dis cool ? Mes jambes sont d’accord et me rappelles qu’elles sont là. Les crampes ne sont pas loin. Zut ! Je calme le jeux. Les côtes seront courrues au deuxième tour et je maintiend l’allure sur le plat. Je frappe un peu moins fort en faisant attention au mollet gauche qui est celui qui me fais le plus part de sa présence. Olivier est revenu derrière moi. En fait il est en train de se tirer la bourre avec le premier coureur. Deuxième passage à 40’. Tiens ? je croyais avoir ralentit ? Bon je continue en gérant la fatigue qui arrive. Je m’arrête pour boire, je marche dans les côtes. On ne sais jamais, pas de risques. Donc, calmes dans les côtes et je frappe toujours fort sur le plat. Je conserve 20 km/h de moyenne. Olivier est à 3 minutes derrière moi. Les supers coureurs étaient sur le 14 km. Ils ne sont plus là. Olivier est tranquille en seconde position. Je passe le troisième tour (semi-marathon) en 1h02’. Wouah !! et là …. Patatras. Ma roue avant ripe, dégage, s’en va, me quitte, bref je tombe !! et pas n’importe comment !! je me vautre sur la ligne de passage du tour sous les yeux du public, et du speaker qui annonçait le passage des Footbikes. Je me relève dans un nuage de poussière le coude droit en sang. Un membre de la Croix rouge arrive en courant. Je lui dis qu’il prépare la salle d’opération pour dans un quart d’heure. Je repars. Il me reste un dernier tour. Si je compte bien, 1h02’ plus vingt bonnes minutes au tour, je suis sur une base de 1h25’. Quand je pense que j’étais venu tranquille…. Gaz !! je fonce, tant pis, après tout, j’ai la pêche autant en profiter. Je finis de me pourrir sur le dernier tour et je passe la ligne d’arrivée en 1h24’. Magnifique !! Olivier arrive juste après moi en 1h27’. Bravo, c’était sa toute première course. Bon alors, qu’est ce qu’on fait pour l’année prochaine ? on le tente tranquille une fois de plus ? hé hé ….