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dimanche 29 février 2004

La rando cycliste Carrefour de Crèches-sur-Saône.

On va se méler une fois de plus aux cyclos.
Carrefour de Crèches sur Saône proposait plusieurs parcours cyclotourismes en ce dimanche 13 juin. 100 km, 80km, 60km, 40km et 20km. Coté dénivelé, le 100km est monstrueux (1250m), le 80km gigantesque, le 60km balèze, le 40km faisable (300m), le 20km presque plat. Je m’inscris pour le 60 Km. L’avantage c’est qu’à mi-parcours, on peut changer et basculer sur le 40km. Idem pour le 100km, à mi-parcours, on peut basculer sur le 80km. La promenade se situe dans le Beaujolais. Fleurie, Chénas, Julienas, St Véran, etc … tel seront les villages traversés.
Il ne fait pas beau ce matin. Beaucoup de vent, les nuages gris filent dans le ciel, 10°C à 7h du matin. Beurk. J’ai équipé le Kickbike de la roue avant standard ainsi que d’une sacoche de guidon pleine d’outils, barres de céréales, téléphone, carte IGN du secteur. Manque plus que la boussole … mais bon, je m’en sortirai sans elle. 7h00, départ. Les 5 premiers kilomètres se font sur une longue et large nationale. Heureusement vent dans le dos. Je file à 20/22 sans trop forcer. Je regarde sur ma droite le sommet vers lequel je dois aller. On ne le vois pas perdu dans les nuages noir. Qu’est ce qu’il fait là haut ? froid ? pluie ? ça vaut le coup que je monte ? Virage à droite, on sort de la route principale et on attaque les petites routes. Direction Fleurie. Vent de face et courtes montées violentes. Voilà le menu. Déjà que les montées ne sont pas les amis du footbikeur, mais si on rajoute du vent, alors là … ben c’est du 8-10Km/h en plein effort. Aux longues côtes succèdent les longues descentes. Je roule avec deux cyclos pendant quelques kilomètres. Les quelques côtes protégées du vent se poussent à 13Km/h, je suis à leur allure, puis hop, j’enchaîne à 40km/h dans les descentes. Ils ne me doublent pas. Encore des cyclistes qui se souviendrons de la trottinette ce jour là. Ils finissent pas me doubler dans une ultime côte. Ils me félicitent et disparaissent. Le ravitaillement est là. Il n’est pas vraiment indispensable pour moi, j’avais emporté tout ce qu’il faut au cas où. Autonomie totale. Je m’arrête il est 8h30 et je suis le second à m’arrêter de la journée !!. Au menu, jus d’oranges, abricots secs, pains d’épices et pleins d’autres choses. Il y a de tout et à foisons. On discute de ma machine qui étonne tout le monde. Il ne fais pas chaud. J’ai pris des suées, mais le fond de l’air est frais et le vent n’arrange rien. Je commence à avoir froid. Je repars vite sur une superbe descente dans les bois. Vivement la prochaine côte pour me réchauffer. J’arrive au croisement fatidique qui va déterminer la suite du parcours. A gauche je grimpe pour 40 km dans le brouillard vers les nuages, à droite il me reste 20 km et le ciel est dégagé. Je reste raisonnable et prends à droite. Le vent de face et les petites côtes suffisent à mon bonheur pour l’instant. Le route continue à travers les vignobles du Beaujolais. Julienas, StAmour, St Veran, les connaisseurs apprécieront. Physiquement, c’est toujours difficile, mais le paysage est magnifique. Les maisons aussi. Que des petits châteaux. Merveilleux. Cette ballade permet de découvrir la région. Je ne connaissais pas et c’est très beau. Je me régale. Par contre depuis mes deux compères avant le ravitaillement, plus personne. Je roule tout seul. Le marquage au sol est très bien fais. Par d’erreurs possibles. A chaque croissement, on a la petite flèche qui va bien. Impossible de se perdre. Je roule, je pousse, je roule, je pousse, etc …Une grande descente est là. Tiens ? Le panneau «Crèches-sur-Saône», 30Km au compteur. C’est déjà l’arrivée ? On retombe sur la grande nationale du début. Je reprend le vent de face et reviens au parking. Le compteur est à 35 Km, 2h pile ! J’en aurai bien fais un peu plus. A noter que l’organisation est impeccable. Le prochain week-end où il fais beau, j’essaierai le 60 Km. Le parcours est marqué au sol donc pas de soucis. Sinon, à l’année prochaine.
PS : J’apprendrai plus tard par des cyclistes ayant fait les parcours plus long qu’au sommet que j’ai évité, c’est l’enfer. Froid, pluie, vent, ils en ont tous bavé ….