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mardi 31 décembre 2002

2002 … où la trottinette apparaît…

dimanche 3 novembre 2002

La Corrida AGF de Toulouse

Distance : 10 km. Profil : Quasi Plat. Une partie sur chemin de terre très roulant avec des allez-retour et beaucoup de virages en épingles à cheveux Mon temps : 30’ Mon classement : 1er ! Catégorie : Kickbike. Temps : Chaud. Heure : 21h30. Nombre de participants (à pieds) : 2000.
Je passe encore la parole au Kickbike. Quel bavard !!

Mon premier 10 Km officiel. Encore une première. Bon maintenant je commence à savoir gérer un peu le stress. Mon pilote me connais bien, il connais un peu le parcours. Je sais ce que va donner un 10 Km, c’est à dire dans les 30 minutes à peu près. On peut se permettre de partir fort. Ben, je croyais pas si bien dire …Ici pas de départ séparé ou 100 mètres avant, nous partons en première ligne (quand même …) mais avec une meute de 2000 guerriers derrières moi et autant de tueurs à coté de moi. Les 10 dernières secondes sont terribles ! Tout le monde a la main sur la montre pour déclencher le chrono en avancant lentement et se poussant. Je suis au milieu et ne peut pas trop bouger. Jean-chris a les deux mains sur le guidon, à coté de moi, je me sent pousser par derrière, par coté, c’est stressant !
POUET !! C’est parti. Tout le monde part en sprint à « l’arrache ». Jean-chris cours comme un fou et se jette sur moi. Je suis déjà à 25 Km/h. Je sens les premiers qui sont toujours autour de moi mais je reste quand même sur la première ligne. Maintenant il faut que mon pilote pousse très fort pour me dégager .Pousser, pousser !! Au bout de 200 mètres, il se retourne, c’est bon, nous avons creusé l’écart. Il n’y a que le handisport qui me talonne. Lui aussi a du avoir du mal à s’arracher du groupe. Je prend un bon rhythme que je vais tenter de garder. La course est très sympa. Dans les vieilles rues de Toulouse, sur les quais au bord de la Garonne, puis on passe sur deux ponts. Fort agréable. On peut voir aussi tout le temps la longue file des 2000 coureurs derrière soit. Magique !! Coté performance, c’est pas ici que je battrai un record. Sur le Cours-Dillon, On effectue 3 longueurs avec virages en épingle à cheveux à chaque bout. Dans la terre et le gravier … ça glisse. Donc dououououououcement sinon gamelle pour nous. Bon, moi c’est pas grave, ça’m fais pas mal mais, mon pilote comme tous les humains est douillé. En plus il faut relancer à chaque sortie de virage. Pour finir, je rattrape la fin de la course, les coureurs qui terminent leur premier 5 Km. Pendant le dernier Km, le serai au milieu des coureurs. Jean-Chris s’égosille « Attention, je passe à gauche », « Je passe à droite », « Merci !! », etc … bref on perd du temps. Je finirai en 30’ en plein sprint à s’arracher les semelles (celles du pousseur bien sur) à quasi 30 Km/h alors que mon passage des 5 km était de 14 ‘. Mais l’ambiance et la course sont magnifiques. A faire !
Anecdote : La ligne d’arrivée était sur un tapis. Ce dernier servant à prendre le temps via les puces électroniques que nous portions. Or le « mou » du tapis n’est pas compatible avec une roue comme celle du KickBike. Résultat, au moment du passage de la ligne d’arrivée, la roue tape dans le tapis, la fourche tourne d’un coup, se bloque en travers et j’effectue une ruade vers l’avant qui projette mon Jean-Chris par-dessus tête, passant la ligne à l’horizontale à un mètre d’altitude …. Arrivée fracassante !!

dimanche 1 septembre 2002

Semi-Marathon de Cluny.

Distance : 21,1 km. Nombre de concurrents : 386 Temps du 1er coureur : 1h07’ Temps du 1er KickBike : 1h. Mon temps : 1h02’ Mon classement :2ème Catégorie : Kickbike. Temps : Beau, vent. Heure : 14h.
Puisque le Kickbike insiste, je le laisse raconter sa sortie :
 
J’ai un record à battre. 1h04’ sur le semi-marathon. L’objectif de la journée est donc tout trouvé. Ce Semi a été couru (à pied) en 1h07’, il doit donc être rapide.
Pour l’occasion, je ne serai pas seul. Peter, un ami de Jean-Chris viens spécialement de Suisse avec son KickBike Jaune flambant neuf. J’ai enfin un copain de mon espèce. Chouette ! Il est magnifique. Tout jaune avec un kit de rabaissement et des poignées façon course. Il possède aussi un porte bidon sur le guidon pour que son pilote puisse s’hydrater sans trop lacher le guidon. Il me raconte la suisse, ses ballades autour du lac léman. Là-bas ils sont quelques uns à rouler ensemble. Quelle chance, moi qui suis tout seul ici. Nous partirons avec un handisport une cinquantaine de mètre devant la meute. C’est un chariot que j’ai déjà rencontré. Présentation avec mon nouvel ami, on parle de nos pilotes respectifs. Ces chariots ont une drôle de vie. Ils bossent quasi 24h/24h. Leurs pilotes ne peuvent pas se déplacer sans eux.
Il fait beau, presque chaud, mais il y a du vent. Aïe, aïe, aïe. Le vent est l ‘ennemi du KickBike, comme les côtes. A vélo on change de braquet, à pied on ralenti, en KB on en bave ….
Bref, nous nous plaçons sur la ligne de départ. On démarre sur du plat avec le vent dans le dos. Pas d’angoisse pour nous. On pourra démarrer tranquille sans que nos pilotes se crament. PAF !! le coup de feu donne le départ et on s’élance. Nous distançons l’handisport tout de suite. Au bout de 100 mètres on regarde dèrrière nous, ils sont loin. On part alors le Suisse et moi en solo sur de l’asphalte neuf, route plate et grand vent de dos. On est sur la voie verte. Nos pilotes poussent tout doux à 25 Km/h !! Super ils peuvent s’échauffer. Parce au retour on l’aura en face. Profitons en. Le bonheur va durer 6 Km. On papote, on dit bonjour au gens, on se ballade. On fait quelques pointes à 28 Km/h, c’est le paradis…
Kilomètres 6, on sort du billard pour se réveiller face à une côte … L’allure tombe à 11 ou 12 Km/h. Quelques descentes douces pour se reposer mais avec le vent de face. Il faut aussi pousser en descente !! Le manège va durer plus de 4 Km. On ne vois plus la fin de cette montée infernale. Le paysage est magnifique. Au loin on voit les clochers de Cluny, c’est très beau. Heureusement que nos pilotes on pu se chauffer. Mon pote jaune avec Peter commencent lentement à prendre de l’avance sur nous. Nous passons quelques mètres derrière eux les 10 Km en 29’55’’. On continu à monter lentement. Un ravitaillement en vue. Jean-Chris m’arrête pour prendre des forces.
Enfin la descente ! Mon ami est loin devant moi. Je ne le vois plus. La descente est dangereuse. Petite route de campagne avec graviers dans chaques virages. Voyez le genre ? J’atteint les 40 Km/h et passe les 15 Km en 44’17’’. De temps en temps j’aperçois mon pote au loin. On retrouve la voie verte et son asphalte parfaite pour les 6 derniers kilomètres avec maintenant le vent fort de face. Jean-Chris commence à fatiguer je le sens, sa poussée n’est plus franche. « Allez c’est presque finit, pousse, pousse, reste concentré ». Il pousse en maintenant un rythme de 19 à 21 Km/h suivant les rafales de vent. C’est très difficile. Ces derniers kilomètres sont éprouvants pour lui. Je calcule et me dis que peut-être je peux casser mon record de 1h04’. J’arrive au 20 Km en 1h pile. Mon pote jaune et Peter passent la ligne d’arrivée à ce moment là. On effectue un demi tour et le dernier kilomètre se fait vent de dos. Je tenais un bon 3’ au kilomètre avec vent de face. Mon record est donc faisable. Jean-Chris pars à fond avec ce qui lui reste d’énergie et je me retrouve à 25/28 Km/h jusqu'à la ligne d’arrivée ou un dernier demi tour casse le rythme, Sprint final et nous passons la ligne en 1h02’ !! Record battu, ouf …

Un VTT pour Deux . La Roche Vineuse.

Course originale s’il en est. La principe est le suivant. Deux coureurs se partage un vélo et se le passe à loisir. Il doivent franchir la ligne d’arrivée ensemble. La technique utilisée par les «champions » est le passage de relais toutes les 3 minutes. Cela permet au coureur de faire des sprints de 3 Mn puis repos sur le vélo 3 mn etc … Au bout du compte, ils sont toujours à fond effectuant un semi marathon en 1h07’ alors qu’il y a beaucoup de côtes très raides. Voilà pour la course. Moi je m’y pointe avec le KickBike pour faire les 28 Km en solo avec mon ami Christophe, Kickbiker lui aussi. C’est sa première course en KB, mais cycliste/fondeur/coureur accomplit, il a d’excellentes bases. La parcours est le suivant. Une boucle de 7 Km à parcourir 4 fois pour les 28 Km ou 2 fois pour les 14 Km. Chaque boucle est composée d’un aller ultra valonné avec une longue côte, 3 côtes courtes mais tellement raide que nous mettrons pieds à terre et courrons à coté des KB, et d’un retour sur la route goudronné assez rapide.
Voilà pour le décor.
Nous partons une cinquante de mètre avant la meute qui s’élance comme d’habitude à fond. Et c’est rien de la dire, puisque pour pouvoir rester devant on va être obligé de s’arracher les mollets dès le début. On boucle le premier tour en 21’. On en revient pas. Ils sont fous !! Si on continu comme çà, on tiendra pas le rythme. On doit se calmer et gérer l’effort. Dès le début du deuxième tour, la première côte nous calme. Les coureurs nous repassent. On les auras à chaque fois au retour où on arrive a prendre un 40 Km/h, mais à l’aller avec toutes les petites côtes qui sont des murs, pour nous c’est très très dur. Rajoutons le vent qui commence à se lever de face à l’aller, et la pluie au dernier tour, le tableau est complet. On passe le deuxième tour en 44’. La fatigue arrive. Avec Christophe, on est toujours ensemble. Mais au 17ème kilomètre, ma cuisse gauche donne des signes de crampes. Chaque poussée grossit le nœud. Zut ! Je m’arrête devant les secours et leur demande si ils ont quelque chose contre une crampe qui arrive. Regard interloqué. C’est la question ou le KB qui les laissent sans voix ? Tant pis, je repars sur le goudron. J’ai perdu deux minutes que je ne rattraperai pas. Il va falloir gérer ce muscle. Pendant le retour, j’en profite pour m’étirer tout en roulant. C’est un avantage du KB sur le vélo ou la course à pied. On peut s’étirer en prenant du repos dès que ça descend. Tant pis pour la vitesse, je joue le finish. Je passe le semi-marathon en 1h07’. Du coup, ça va mieux dès les dernières côtes. A chaque poussée, j’ai l’impression que ma cuisse double de volume. J’ai peur de la crampe. Alors mollo. Je ne courrai pas dans les côtes. Tant pis, je marche. Economie, économie. Finalement, la cuisse restera limite mais ne craquera pas. Je finis 3ème en 1h32’. Devant moi le premier coureur. Christophe finis premier en 1h30’. Il a conservé les fameuses 2 minutes. Superbe épreuve qui restera difficile pour les KB (on est bien supérieur sur le plat), mais finalement on doit être un peu maso non ?

dimanche 12 mai 2002

Challenge de la Paix et du Souvenir Pompertuzat.

Distance : 8,5 km. Profil : Dénivelé cumulé +/- 170 mètres Mon temps : 26’ Mon classement : 1er ! (mais même en Kickbike, c’était juste !) Catégorie : Kickbike. Temps : Chaud beau.
Je passe encore la parole au Kickbike. On ne l’arrête plus. :
Jean-Chris connais le parcours, c’est son terrain d’entrainement en course à pied. Moi je l’ai déjà fais une fois en 29’. Mais le pilote c’est lui. En tout cas d’après ce que je sais, ça ne va pas être facile, les montées sont très très raide. Le profil est comme suit : Descente raide. Montée longue, descente raide. Montée raide. Descente longue. Montée longue. Arrivée. Nous partons avec les coureurs. Petite bousculade mais Jean-Chris peux se permettre de sprinter car nous attaquons par une descente. 50 Km/h !! Viens ensuite la longue montée. Entre 13 et 15 Km/h. A froid, c’est pas évident. Enfin, je dis ça pour Jean-Chris parce que moi, pas besoin de me chauffer. Le premier coureur arrive derrière moi. Il me passe en haut de la côte. C’est un extra-terrestre ce mec ?! Les autres sont vraiment très loin derrière. Je le repasse dans la descente raide et me lance dans un côte raide, mais alors raide … tiens la preuve, Jean-Chris ne peux plus pousser. En sprint à 7 Km/h, autant courir à coté de moi. C’est ce qu’il fais. Après 3 ou 400 mètres de course à pied, il peux me remonter dessus à 10/12 Km/h. L’extra-terrestre me repasse. Il disparaît lentement. J’attendrai quelqu’un me dire plus tard que c’est un trialthèle du plus haut niveau. Je comprend mieux. C’est quand même très impressionant. La dernière descente pointe son nez. Je passe E.T et Jean-Chris se cale bien en avant sur le guidon et cherche une position aérodynamique. 40 – 45 - … 50 … 54 km/h !! Virage en épingle. Il se relève freine fort et vire séré pour attaquer la dernière montée. C’est la fin, il arrache tout dans la montée. 12Km/h. Il garde un bon rythme. Je suis dans un bon temps. J’arrive : 26’. Très content.

dimanche 28 avril 2002

Marathon d’Albi.

Distance : 42,2 km. Profil : Premier semi en légère montée. Retour en légère descente. Mon temps : 2h07’ Mon classement : 1er ! Catégorie : Kickbike. Temps : Frais, beau.
Je passe la parole au Kickbike. On dirait que ça lui plaît de raconter :
Ca y est. Mon premier marathon à moi et Jean-Chris. Que des premières aujourd’hui. D’après ses calculs, on devrais le faire autour des 2h15 ou 2h30 au vue des résultats du dernier semi. Reste toujours l’inconnu de la forme. Il a toujours l’angoisse de l’hypo. Pas moi. Mais ce matin il se sens en forme. Comme d’habitude, les gens nous regardent avec étonnement. Et il y a foule. 1700 coureurs, ça draine du monde ! L’organisation a l’air bien foutue. Nous partirons avec un handicapé 5 minutes avant le départ des coureurs à pied. Avec mon camarade à roulette, on papote sur la ligne départ sous l’œil de la foule. C’est un « HandBike ». Un truc balèze à trois roues avec chaîne, et dérailleur comme un vélo. Il n’est pas peu fier de m’expliquer comment il fonctionne. Comme moi il est admiré par les néophytes.Les coureurs sont dernières nous. Masse compacte prête à bondir. Coup de sifflet, on part ! On prend de suite la tête de la course. On la gardera jusqu’au bout. Jean-Chris pousse assez fort. Les boulevards sont dégagés et je trouve assez étrange de pouvoir rouler comme ça au milieu de la route. On continue à bien avancer jusqu’au kilomètre 5. Notre temps est de 14’. Rapide . He Jean-Chris c’est peut-être trop pour un marathon non? Il continue au même rythme, il me dit qu’il se sent bien. Kilomètre 10 : 30’. On m’arrête pour faire le plein d’eau. Il sont marrant ces humains à boire tous le temps. Est-ce que j’ai besoin d’eau moi ? Jean-Chris n’aurai pas dû partir en tee-shirt. Il fais très frais. Il aura d’ailleurs presque froids jusqu’à mi-course. A partir de maintenant, la route monte légèrement. Je tiens le 20 maxi à chaque poussée. De plus le vent se lève …. Et de face !! Le passage des tunnels est magique. J’ai « ma » moto qui m’éclaire la route et j’avance dans le noir. A la sortie, Jean-Chris regarde le compteur : 14 km/h !! Je l’ai bien senti, il montait !! j’accélère pour reprendre le rythme. Le passage du semi se fait en 1h06’. J’en reviens pas j’ai quasi le même rythme qu’au semi de Blagnac et toujours aucun signe de fatigue du pilote. Il a l’air bien Jean-Chris aujourd’hui. Le retour seras plus rapide puisque légèrement descendant. J’atteinds les 25 KM/H sur certaines poussées. La sortie du tunnel se fait même à 28. Kilomètre 25, je suis à 1h17’, kilomètre 30 à 1h32’. La fatigue commence à ce faire sentir dans les jambes de Jean-Chris. Depuis le demi- tour, je ne cesse de croiser la meute des 1700 coureurs. Tous me font signe. J’approche d’Albi. Les avenues s’ouvrent devant moi. Au 38ème killomètre, c’est le mur. Une côte qui est bien sympathique au départ mais là … J’ai commencé depuis un moment à doubler les derniers du semi-marathon. Ce mur … je le monte à 14 Km/h. Jean-Chris commence à avoir des sensations musculaires bizarres. Les crampes sont proches. Plus que 10’ à tenir, il ne va pas lacher là quand même ? Je ne vois pas mon copain le Handbike derrière moi. J’ai surement trop d’avance. J’y suis presque, je vois l’arrivée et Jean-Chris se me lance dans un sprint de fous ! Nous passons la ligne à plus de 30 Km/h en 2h07’. Jean-Chris n’en peut plus, il a les larmes aux yeux de fatigue. Nous avons fais le premier marathon en France en Kickbike…..

dimanche 10 mars 2002

Semi Marathon de Blagnac.

Distance : 21,1 km. Profil : Plat sauf une côte de 200 mètres très raide et une longue descente douce. Mon temps : 1h04' Mon classement : 1er ! Catégorie : Kickbike. Temps : Frais, très beau.
Le Kickbike voulant prendre la parole, je la lui laisse.
Enorme pression pour moi. En effet, première participation d’un Kickbike à une grande course en France. J’ai tout à prouver. Pour Jean-Chris c’est Interviews au départ, et moi je suis filmé par deux chaînes de télés pendant tout la course. Imaginez un peu que je craque. Inconcevable. Enfin, craquer c’est pas de moi dont il s’agit. Un Kickbike ne craque pas ! C’est plutôt mon pilote qui doit assurer.
Je pars en tête avec les deux handicapés. En attendant le départ je discute avec les fauteuils. Sympa les gars. Un des deux est un médaillé Olympique. La vitesse à laquelle il va rouler me le confirme. Top c’est parti. On lache les fauves. Comme d’habitude Jean-Chris s’interdit de partir trop vite, mais il a peur de se faire rattraper par les premiers internationaux qui sont venus pour gagner. Nous restons donc à 22/23 km. Il ne nous rattraperons pas. La stratégie de Jean-Chris: Première boucle pour repérer le parcours, voir où je nous pouvons attaquer, ou nous pouvons récupérer et visualiser les virages. Le départ se passe donc bien. Tout plat. Ensuite vient la longue descente (pas très pentue) vers la Mairie. Jean-Chris me cale bien derrière mon guidon de triathlète et j’atteind les 35 km/h. Après une paire de virages serrés surgit une courte descente très rapide avec un virage en angle droit à gauche. Puis une longue ligne droite fort agréable. Jean-Chris pousse à 21/22 km/h tranquillement parce que la côte va arriver, et les côtes en Kickbike, c’est l’enfer. En effet, contrairement à la course à pied où on peut ralentir et gérer une côte en endurance, là il faut accélérer et sprinter sinon …. Je recule !! Bref la côte arrive et mon pilote se lance dans le sprint de 300 mètres à 13 km/h. Arrivé en haut, il a le cœur à 300 tours minutes, envie de vomir et plus de souffle. Il relance doucement le temps de retrouver sa respiration. Calme, calme. Moi sa va bien. J’essai de me faire léger dans la côte pour l’aider comme je peux. Les premiers coureurs arrivent. Ils ne sont plus qu’à une centaine de mètres de moi. Je reprend mon rythme de 20/21 km/h, la forme reviens pour Jean-Chris. Je boucle le 10 km en tête et j’attaque le deuxième tour. Je maintient l’allure. Le side car dans lequel est assit le caméraman de M6 reste avec moi pour me filmer sur le deuxième tour. Je reprend la descente dans le village trop vite. « Mais qu’est ce que tu fais Jean-Chris ? !! Tourne !! MAIS TOURNE !! » Je rate le virage en bas et « magie » du Footbike (vive moi !!), il passe le trottoir contre lequel la force centrifuge associé à l’attraction terrestre voulais me projetter, en courant avec moi à la main. Passé cet obstacle, il me resaute dessus et repars comme si de rien n’étais. Le deuxième passage en côte arrive. A bloc, trois coup de chaque cotés et nous franchissons le sommet avec les premiers coureurs qui ne sont pas loin derrière. La fin n’est pas loin. Nous terminons sur du plat avec de plus en plus de public sur les trottoirs. Vous êtes venus voir des coureurs à pied ? Vous voyez une trottinette (à pied aussi !). Final au sprint ou Jean-Chris pousse à fond. Il lâche tout ce qui lui reste dans le ventre et nous passons la ligne en 1h04’. Pas mal pour une première. Je pense que la barre de l’heure est « cassable » avec un peu d’entraînement.